lunes, 16 de abril de 2007

PASAJES DEL AJENO EN LA VIA PUBLICA *,Qu'esT moNn néant, aupeurAque vous attend, A. R., viesNT, AUPRÈS DE LA STUPEUR QUE VOUS ATTEND, A. R., VIES (2)

PASAJES DEL AJENO EN LA VIA PUBLICA *,Qu'est mon néant, auprès de la stupeur que vous attend, A. R., Vies, CON CITA, AQUí MÁS DE UNA, -
-------------- FRAGMENTOS PARA ÁNGEL ESCOBAR.
Por Andrés Ajens
-------------------------------(Segunda Entrega)

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“N'y va pas / Tout est combiné d'avance”: des vers de Jacques Prévert donc, non traduits,
dans “leur” langue (pour autant que des vers puissent appartenir ou se tenir à une langue,
et même, plus simple, l’improbable, tenir une); des prévers aussi: entre Aquí et les vers de La vía pública (1987), d'Ángel Escobar, ses poèmes en vers. Et à l'envers: vers sa "prose" (encore Aquí). Des vers “français” dans un texte “castillan”: du français entre castillan ou, plutôt, du castillan coupé, syncopé, interrompu, de français. Que dire de ce “lieu” déconseillé, de cette adresse malfamée sinon interdite qui s'annonce d'emblée par cet “y” qu'y fait tellement français tout en restant assez “vieux castillan” comme pour le rencontrer souvent dans des textes de l'enfance du roman de Castille (“Y moran los yfantes”, Poema de Mio Çid, v. 2271, etc)? Que dire de son dire?, à son dire? Et, peut-être, surtout: quelle combinaison du “tout”? Quelle combine? Ce serait, sans délai, le site ou la voie du combat, du “Combat avec l'Ange”, du conflit et du polemos du nom (du poème), ce “lieu” qui précéde et rend possible (toute) une telle injonction, au demeurant quasiment divine: “N'y va pas...” Pourtant, il faut le dire par avance, ce combat n'aurait pas eu lieu, n'aura pas lieu non plus, ne pourrait même pas avoir lieu, et il ne serait pas du tout un combat, un vrai, même s'il lui arrivât d'arriver, combattant, puisque, encore Prevért, “le match est truqué”... d'avance. Le polemos du nom, explication, “démêlé” ou, plus qu'à la limite, “règlement de compte” — là où il est si vivement déconseillé de s'approcher —, n'a pas (de) lieu (sauf en atopie et/ou impossible, j'y reviens) tant qu'il y est combine. Chez Prévert, celle-ci aurait pour nom “Ange” (cf. aussi: “Souvenirs de Famille ou l'Ange Garde-chiourme”) ou “Dieu”, bien que non pas n'importe lequel, Dieu ou Ange: Un à Trois, Trois Personnes, celui du Guardador de rebanhos de Caeiro-Pessoa (VIII) aussi, une “bande” donc conspiratrice, et plus précisément, chez Prévert, autre langue, anglais son nom: “Trinity-Gang” (cf. “Règlement de comptes”: ...y avait tout le tierce du Trinity-Gang, Big God the Faiseur, Jésus-Fiston et Holy the Bird.). Celui qui, circonscrit, brise l'injonction, celui qui fait face et à la combine et à l'expérience du lieu sans lieu (puisqu'il y va), là où surtout il ne faudrait pas se rendre, à “Règlement de comptes” aurait pour (autre) nom: “Jack the Ripper” (l'éventreur, l'éventre-heure). Lui, Jack, “le dur des durs”, “le roi des casseurs d'horloges” (“il a tout le temps devant lui”), pourra au bout du compte dire à la combine un mot d'elle, d’elle-même, un mot (pour l'ocassion)(qui) combine: vous faites pas d'illusions, votre combine est mauvaise mais votre compte est bon. Tous les mains en l'air, dos au mur du son! Requiescat in war (id.). [Que ce règlement de comptes aurait à se jouer, déjouer, conjuguer surtout, à “Londres”, syncopé de mots anglais, dirait quelque chose de la force de co-inspiration d’une telle bande, puisque, Prévert nous en prévient, dans ce coup Jaques/Jack n'est pas “seulabre” (J.-M. Rabaté, dans un texte plein d'angles et d'anges anglofficiants, aligne non seulement Mallarmé dans cette sorte de confrérie, mais aussi Rimbaud et Verlaine; cf. “Vers une archéologie du modernisme”, Rue Descartes, nº 10, Albin Michel, Paris, juin, 1994). Quant à “toute” la portée de l'énigme de Jack/Jacques the Ripper, je me permet de vous renvoyer aux commencements de (ma) Última carta de Rimbaud, Intemperie, Santiago, 1996, p. 5, autrement dit: a la arrojadera de 'jacques el destripador' (dont “jacques el destripador” cite une formule quasiment inédite de Germán Bravo, in Alcibíades en París, s/d) (serait-il “jet” d’ailleurs un bon mot-combine pour le vieux-nouveau castillan “arrojadera”...?]. “El Ajeno” dans La vía pública: entre “Trinity-Gang” et “Jack the Ripper”, sa figure; ni l’Un ni l'Autre ni l'Etranger ni, moins, the Alien, son site — quasiment Autrui.

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"Que sont-ce icy aussi, à la verité, que crotesques et corps monstreux, rappiecez de
divers membres, sans certaine figure, n'ayants ordre, suite ny proportion que fortuite?"

------Montaigne, Essais, Livre 1, chap. XXVIII.
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Il y aurait quelque chose d'excessif et de malheureux depuis le départ (du combat). Hubris et débordement (ni dépassement ni tout à fait, d’ailleurs, dépaysement) du sujet, combatif (historique), pólemofague, lyrique “moderne”. Hubris (Œdipe e(s)t la Sphinge) et non pas ou non pas tant “cancer du sujet” — ego ou masse — comme suggère Ph. Lacoue-Labarte dans un beau livre: La poésie comme expérience (Ch. Bourgois Ed., Paris, 1986). La mort de l'Ange, de Dieu et du Sujet (leur débandade) et même de l'Histoire aura eu lieu (plusieurs fois) déjà.

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Ángel Escobar écrit, dans une note à Mente rota, première “prose” de Abuso de confianza (1994), au sujet de la comparution de Nadie (Personne) en tant que signataire du texte — daté à La Havane, le 14 mars, 1990 —: “Un des noms par qui se pense le sujet possible: il ne s'annule pas ni se cache, il consigne plutôt le geste d'Ulysse face au Cyclope, il suit le sens de sa translation symbolique d'un lieu à l’autre de soi. Il accepte encore trois autres appellations: “tu (n')es personne” [no eres nadie]; “je (ne) suis personne” [yo soy nadie]; “un (don) rien du tout" [un don nadie]. (Je traduit, A. A.).

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Quelque chose d'excessif et de malheureux, disait “je”; malheur du sujet, détresse qui le tressaille, El Desdichado, son (un) autre nom. Si la tour métonymise le château, si la tour figure aussi le château ("Touraine", lande de Descartes & Rabelais, autre nom de "Castille”), pourrait-on dire, à la limite de l'excès, avec Nerval, que “l’époque du sujet” (du château), sa langue (castillane), se trouve ici radicalement démise sinon franchement “abolie”. Malheur du sujet (vieux) combattant en combine — Ratio, Technè ou Ars. Malheur de sa langue combinatoire (bricoleuse), malheur fier pourtant, démesuré malheur, comme luttespoir: “Qu’il s’agisse d’individus ou de nations, une première conclusion s’impose: seules certaines formes de combinaison entre l’appel universaliste à la raison et la défense d’une identité particulière contre les forces générales que sont l’argent et le pouvoir permettent l’existence du Sujet” (A. Touraine, non pas Vie et mort du Chili Populaire, Seuil, Paris, 1973, mais, quasiment le même, Critique de la Modernité, Fayard, Paris, 1992, p. 344; je souligne).

“Q'un autre comme pour moi”? (encore Montaigne, inscrit par M. Deguy dans “Le journal du poète”, in Gisants), ou, tellement franc: “desart” (Adorno lu par Ph. Lacoue-Labarte).

Ou encore: l’Ange de l’Histoire (der Engel der Geschichte), coincé entre sa grotta italique (cryptographique) et l’intempérie au grand vent, entre cette tourmente appellée progrès (ou combine) et, pétré, en retrait, lui-même.

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Ne s’est-t-il pas bien arrêté, Pantagruel, dont son nom serait encore un composite, gréco-mozarabe, ne prennant pas d’ailleurs la routte ordinaire des Portugualoys, à l’îsle de Cheli? N’a-t-il pas bien gouté sa belle cuisine au chapitre XI du Quart Livre (“Beati immaculati in via”), avant de rencontrer des parolles dégelées sur mer et de saluer les Muses de cestuy mons Antiparnasse?

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"...nous nous embrassions par noz noms."
Montaigne, id.

L'Ange du Méridian dirait point. Il sourit, il aurait souri quand Rilke et Rodin allèrent à Chartres l’hiver de 1906. Im Sturm... Il reste encore muet, son cadran solaire encore vers Midi, aimanté peut-être par cet accent cinconflexe de l’éternel (in Dhenungszeichen — des Ewigen) dont parle Celan au Méridien. Point d’anges au Méridian, point d’anges à l’aigu (des Heutigen). Reste pourtant, méridienne, cette lumière obscure de Pascal rejaillie dans Chestov (Le Pouvoir des Clefs): Ne nous repprochez pas notre manque de clarté puisque nous en faisons profession!. Et il reste (aussi) le sud: et l’hubris de la “nature”, et fascinante et inquiétante (tel l’Art), et un certain angle d’inclinaison d’existence (Celan). La belle Dordogne, la Garonne de Hölderlin aussi, “das Mittagstier” (Turm und Jahrtausend / neben die stehn / für sich, Le Périgord, in Pierre de Cœur, J. Bollack, P. Fanlac, Paris, 1991), mais sutout cet autre sud, sous l’exergue ici de Marina Tsvétaieva: “étranger et proche par fibre de nuit” (...fremd / und nachtfasernah, Und mit dem Buch aus Tarussa, in Die Niemandsrose; trad. de Martine Broda, Le Nouveau Commerce, Paris, 1979). Midi à l’aurore, peut-être, à l’Aurora: Pétrarque (Mandelstam), Herzstein, cœur-toscan (Et quels / amours!), l’Espagne (républicaine) aussi, a trece (meridianul de origine), colchique apparenté, en buen romance, franc, déplacements, encore, des méridiens.

En un mot (In eins), mot pour Angel Escobar: Mit dir, / Peuple / de Paris. No pasarán.

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Traducción acostumbrada, traslación familiar, ni inquietante ni sospechosa, del (de lo) Ajeno en lengua meridiana: das Fremde — contiguo, esta vez, a das Unheimliche:

Vielleicht — ich frage nur —, vielleicht geht die Dichtung, wie die Kunst, mit einem selbstvergessenen Ich zu jenem Unheimlichen und Fremden, und setzs sich — doch wo? doch an welchen Ort? doch womit? doch als was? — wieder frei? (Paul Celan, Der Meridien, O.C., tomo III, Suhrkamp, Francfort, 1983).

Y, de Celan también, un fragmento del poema Schibboleth, de la sección Inselhin (Hacia la isla), tercera parte y final de Von Schwelle zu Schwelle (De umbral en umbral), esta vez, "yo", aquí, su lengua:

Ruf's, das Schibboleth, hinaus-----Vocéalo, el schibboleth, fuera,---
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in die Fremde der Heimat:---------en la ajenía de la casa.
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Februar. No pasarán.------- -------Febrero. No pasarán.

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(La primera vez que pasé por Los Ángeles solo, memoria de mi niñez, iba a dedo de vuelta a La Concepción, a casa. Los Ángeles, la Concepción, inicio de La Frontera, al sur, “frontera” de Chile. Los Ángeles « La Concepción: trayecto o pasaje, tal vez — pero no esa vez — imposible. Los ángeles no van a ni vienen de la concepción: son estrictamente inconcebibles, innatos. Yo, no enteramente angelical, nací pues, allende La Frontera, mas vine al mundo en La Concepción — ni a.m. ni p.m., sino, grande, g.m., Pinares, con data: "Pinares de Concepción, 1915" (G. Mistral); matías, franco galimatías, (tu) otro nombre).

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¿Es Ángel Escobar, en La vía pública, un escritor barroco? Cuestión abrupta, abrupta pendiente. Diríamos, a riesgo de caer en el intento — tal como se ha dicho que la obra de Neruda sería como los sube y baja de la cordillera de los Andes, o como Enrique Lihn refería la "situación" de París —, diríamos, pues, digo, escritura "irregular". En este sentido, pero posiblemente sólo en éste, tal escritura no sería enteramente ajena al barroco. Recordemos, con Corominas (1954), con Hatzfeld (1964) y Sarduy (1974), entre otros, que las primeras noticias habidas sobre la palabra ‘barroco’ aluden precisamente a una perla de forma irregular que en el siglo XVI los portugueses comenzaron a traer desde la India, de Broatki o Barygaza, no lejos de Goa (portugués pérolas barrocas). En la meridiana lengua, su primera inscripción conocida, siglo XVII: barocken perlen, Francfort, 1636. Diríamos, entonces, de Ángel Escobar, digo, no pues anti- ni pos-, sino más bien, y evidentemente, co-barroco: este ángel es cobarroco.

¿Grotesco? No ‘jubiloso’, pero (Javier Sanjinés, sobre la obra saenzeana: La noche, Bruckner, "etc.", y su Felipe Delgado), antes bien: grotescobarroco (La vía pública, p. 46, con "desidia", y p. 23: "se habla de atavismo mimético en la casa"). Pues más de uno, este ángel, clarísimo, es más que uno (dos Anjos: "E por essa finíssima epiderme / Eis-me passeando como um grande verme / Que, ao sol, em plena podridâo, passeia!", A ilha de Cipango; cf. también O deus-verme, in Eu).

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Regreso a "Aquí", aquí. Aquí, pues, más de uno — más de un ‘yo’, más de un(o) ‘aquí’. Y "Aquí", al menos tres; pero no la trinidad ésa, santísima, ni necesariamente un triángulo (que ése está más específicamente confiado al "primero", al "segundo" y al "tercero"; poema "Triángulo", La vía pública, pp. 9 y 10) sino — escena sin escena: ob-scena — "yo", "ella" y "el lector":

"[...] me ha gustado imaginar que la imagino y que, tal vez, ella me imagina a mí. Eso —no sé quiénes quieren— no aumenta mi perplejidad, ni vuelve menos elusivas estas palabras. Hoy simulan entregarse, no a la vanidad de mi animal público, sino a la del lector —ese que, como ella, se asemeja a Dios, sólo que no ha sido mentado en casa. Una y otro [...]" (La vía pública, p. 5)

¿Escena sin escena? ¿No fuera contradictoria esta supuesta carencia de lugar visible y de acción con el carácter abierto de la vía, ésta, y entrecortada, La vía pública? A menos que la coincidencia del regreso, aquí, a "Aquí", y de la partida, a menos, entonces, de partida, que este estar fuera de casa como estar en casa fuera, a la intemperie, a menos que lo más público y lo más privado, privado de casa, cofueran — contradiciendo la contradicción y su escena. Escena sin escena: "yo" mienta a "ella" y al "lector" como "Dios", tanto a ella como a él, entonces, qua divinos. "Yo" que, como hemos visto, otro fragmento, "Aquí", en La vía pública, no se identifica enteramente con quien lo suscribe, "Aquí", su nombre, "Ángel Escobar". Entre "yo" y su nombre, entre yo y “mi nombre”, persistiría, pues, una diferencia acaso con-génita, una cierta inapropiación configurante, tal ajenía. "Yo" no sólo no es, soy, su nombre, mi nombre; "yo" y su nombre, suscrito, mi nombre, no sólo no se identifican plenamente; "yo" es, soy, lengua mediante, y lengua afuera, también, más de uno (nayax arut sarirïta). ¿Delirios? De lirios y de lírica ininterrumpida, hartazgo. Si la lírica, la poesía lírica, tradicionalmente se comprendiera como escritura del sujeto, del sujeto sujeto — sujeto a sí mismo y a su nombre —, del "yo" único, del Único, "Yo" y/o "Dios", de lírico, delirante, esta escritura no tendría nada de nada — o casi. Ahora bien: si, tal vez sobre todo a partir de A. Rimbaud (je tiens le sistème, Une saison en enfer), una cierta tradición moderna (de Huidobro a Martínez, entre nos, entre otros) ha podido flirtaer, escribir y a la vez diferir la identificación entre el autor, (el autor), el "Poeta", y, ya no el "Ángel", sino y/o nois, digo sino "Dios" — narcisismo sin par de un sujeto adiferente —, y si, tradicionalmente también, la figuración femenina, musa o madre natura, ha podido ser identificada con la ilimitada potencia creadora divina, en "Aquí" también, es menos frecuente oír hablar, leer, leer "Aquí", del "lector" como "Dios". Dios — "sólo que no ha sido mentado en casa". "Dios" y no "Diosa", "el lector", no "la lectora" — ¿pero qué tú quieres? ¿"Aquí"? ¿...? Que tú, "Aquí", digamos, "el destinatario", estés de partida, genérica, masculinamente marcado — "el lector", "Dios" e incluso, aquí, "el destinatario" —, allende las discriminantes convenciones terminológicas, no impide, "Aquí" y también aquí, de vuelta, dejar abierta una eventual, errante o sedentaria, cómo llamarla, identificancia; indiferencias por tanto, genéricas entre otras. "Aquí":

"[...] del lector —ése que, como ella, se asemeja a Dios [...]. Una y otro, en su visita, no sólo propician, sino que obligan a ocultarse en ellos. Alguien por mí le cede el mérito (si hay) y la responsabilidad: si es suya, es también ajena, de otros" (el retrazo, itálicas, nuestro).

Meridianamente: le cede, indeterminado, mérito, abierto, a ella, a él, responsabilidad “suya” como “ajena", sin por ello borrar sin más las huellas de las identificancias, desindentificaciones, diferencias en juego, eventuales, tuyas, mías, suyas incluso, del Ángel. En fin: en fin de fragmento, estas palabras, "Aquí", "simulan entregarse, no a la vanidad de mi animal público, sino a la del lector" (La vía pública, p. 5). Simulación sin simulación (verdad averdadera), vanidad sin vanidad, plenamente repartida o compartida entre "mi animal público" y el "lector" (aquél, tú; esos, incalculables, inidénticos), retrazo sin retrazo y, de palabras, don sin don. ¿Qué tú crees? ¿Don puro? ¿Puro don?
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